Séance 3 · colloque Mémoire et oubli

Détails de la séance
Vendredi 2 octobre
13h – 14h (heure normale de l’Est)
Événement en ligne
https://www.crowdcast.io/e/reprendre
Consultez l’événement Facebook:
https://fb.me/e/1Bu2gYccv
Consultez le programme complet du colloque:
https://acsha-uqam.ca/colloque-memoire-et-oubli/#programme
Conférencières
Aurélie Boutant
Communication: Partitions poétiques des mémoires caribéennes dans Cahier d’un retour au pays natal d’Aimé Césaire et dans L’invention des désirades de Daniel Maximin
Je suis actuellement doctorante en littérature comparée à l’Université de Montréal et mon projet de recherche porte sur les poétiques musicales et littéraires caribéennes. Dans le cadre de ma maitrise, j’ai réalisé un mémoire qui s’intitule: « Militantisme littéraire, sujets mobiles et poétiques de la figuration dansThe Farming of bones d’Edwidge Danticat et We Need New Names de Noviolet Bulawayo ». Il traite de la formation de la subjectivité des protagonistes migrants et diasporiques dans un paysage national et néocolonial. J’ai publié dans la revue Tinkuy: Boletín de investigación y debate, l’article suivant: «Dispositivos de las políticas culturas en las prácticas musicales andinas» (2020). Mon deuxième article : « De la biguine au jazz caribéen : Expressions créatives insulaires et archipéliques » est en voie de publication dans la revue Ethnologies. Enfin, j’ai eu l’occasion d’organiser ponctuellement des conférences-ateliers sur la biguine (danse et musique des Antilles) dans divers milieux associatifs universitaires de Montréal.
Farah Jemel
Communication: L’histoire occultée de l’esclavage et son abolition en Tunisie suite aux réformes beylicales du XIXe siècle : enquête sur la représentation des esclaves affranchis dans les peintures officielles depuis le règne d’Ahmad Bey (1830-1855)
Farah Jemel est candidate à la maîtrise en histoire de l’art de l’UQAM. Longtemps passionnée par l’image, sa complexité et sa symbolique, elle détient également un diplôme de designer graphique de l’École Supérieure des Sciences et Technologies du Design de Tunis et a travaillé plus de dix ans dans les domaines de l’édition, de l’événementiel et de la publicité. Aujourd’hui, ses intérêts de recherche portent principalement sur l’analyse des enjeux relatifs aux discours identitaires dans les expositions collectives d’art contemporain en Tunisie postrévolutionnaire dans le but de comprendre les processus de maintien de l’invisibilisation des minorités raciales dans le champ de l’art contemporain en Tunisie. Elle s’intéresse également aux archives visuelles tunisiennes traitant de l’histoire de l’esclavage et de son abolition, notamment en analysant la représentation de la figure de l’esclave dans les peintures officielles appartenant aux collections nationales tunisiennes au temps des réformes beylicales du XIXe siècle.