Entre cadres sociaux et espaces hétérotopiques

Panel 2 | Colloque Représentations de la marge

Design graphique: Elisabeth Renaud-Massy

Vendredi, 7 mai | 12h30 – 14h30 EST
https://www.crowdcast.io/e/entre-cadres

Conférences

Valentin Bec

Communication: Iconographies de la marge dans les scènes d’intérieur hollandaises du XVIIe siècle

Une licence d’histoire de l’art et une licence de droit à l’université de Lyon, suivies de deux années de master passées à l’Ecole du Louvre, ont amené Louis Boulet à côtoyer de près le marché de l’art dans lequel il s’est immergé via un investissement auprès des antiquaires. Nourrissant depuis toujours un intérêt pour la chose futile, pour le furtif et l’inutile dans l’art – ce qu’on appelle dans certaines circonstances « détail » – il a décidé de s’investir dans un projet de recherche dont la dimension conceptuelle fait la part belle à la représentation de l’indifférent en peinture en prenant comme matériau de travail les scènes de genre et d’intérieur hollandaises du Siècle d’Or. Il mène ainsi « L’attrait de l’indifférent. Le sol et ses rebuts dans la peinture hollandaise du XVIIe siècle » sous la supervision des professeurs Itay Sapir (UQAM) et Guillaume Cassegrain (Université de Grenoble). 

Hugues Lefebvre Morasse

Communication: Le cruising comme pratique de queer world-making ;  la représentation des communautés gaies en villes régionales québécoises 

Hugues Lefebvre Morasse est étudiant à la maîtrise en design de l’environnement à l’École de design de  l’UQAM et récipiendaire de la bourse d’études supérieures du Canada Joseph-Armand-Bombardier du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada. Ses travaux, incorporant écriture créative, arts  visuels et design, portent principalement sur les espaces de sexualité et de socialisation queer, sur les réalités  régionales des communautés 2LGBTQIA+ et sur les représentations contemporaines de la crise du VIH SIDA. Ces œuvres ont été présentées, entre autres, à ARTSIDA X (prix de l’artiste émergent) et dans le  magazine Échelles.

Anne-Julie Richard

Communication: Rêver depuis les marges : le cas des Ramboys d’Evergon 

Anne-Julie Richard est aujourd’hui étudiante à la maîtrise en histoire de l’art à l’UQÀM,  après avoir complété un baccalauréat en histoire de l’art à l’Université Laval. Sous la direction d’Eduardo  Ralickas, elle mène des recherches portant sur les réminiscences contemporaines du motif romantique de  la ruine. Récipiendaire des bourses d’étude du CRSH et du FRQSC au niveau de la maîtrise, Anne-Julie  Richard multiplie parallèlement à ses études les activités professionnelles dans les champs artistiques et  académiques. Elle travaille actuellement comme professionnelle de recherche à l’Université Laval auprès  d’Eva Struhal, elle occupe le poste de secrétaire du conseil d’administration des Éditions Intervention et  elle participe, à titre de stagiaire, à la mise sur pied de l’exposition rétrospective sur le photographe montréalais Evergon (à venir à l’automne 2022 au Musée national des beaux-arts du Québec).

Modération

Benoit Solbes

Benoit Solbes est candidat au doctorat en Histoire de l’art à l’UQAM sous la direction d’Itay Sapir. Sa thèse s’intitule Les morts de l’artiste : mythes et représentations et porte sur les constructions symboliques entourant les représentations (visuelles ou littéraires) de la mort de l’artiste du XIXe siècle à nos jours. En parallèle, Benoit est directeur adjoint de la galerie AVE (Arts visuels émergents) et coordonnateur général du cycle de conférences interuniversitaires Hypothèses.  Benoit Solbes a participé à l’ouvrage collectif « Mourir au 21e siècle : entre corporalités et technologies » publié aux éditions Yvon Blais en mars 2021 et sera le co-commissaire avec Anne-Sophie Miclo de l’exposition « Le rétrécissement du monde – Six degrés de séparation » présentée à la galerie AVE en juillet 2021.